Italien de la 3e génération, Augustin Pietron part à la recherche des trois lettres qui manquent à son nom de famille francisé, le « iro » de Pietroniro. Égaré entre la France et « l’ailleurs » qu’évoquent son père et sa grand-mère, il raconte ce que cela signifie de se construire entre deux cultures quand l’une d’elle serait presque… performative.
« Je voulais raconter l’histoire de ma famille depuis longtemps, mais il me manquait quelque chose pour dépasser le récit classique de l’immigration. Ce quelque chose s’est progressivement imposé à moi pendant la conception du podcast : la question de l’intégration à chaque génération. C’est génial de pouvoir figurer soi-même dans son travail journalistique, guide et témoin à la fois, d’y mettre de l’émotion, des clins d’œil et une pointe d’humour, tout en restant celui qui informe. » Augustin Pietron